Bravade de Saint-Tropez 2025

467ième bravade de Saint-Tropez: 1495 photos pour honorer Saint-Tropez, ses enfants, ses valeurs.

🎯 À lire absolument si vous aimez Saint-Tropez, ses traditions et ses émotions vraies.

 

Jamais je n’aurais imaginé garder 1495 photos d’un seul jour. Et pourtant. Cette Bravade 2025 a été intense. Puissante. Émouvante. J’y ai mis mon cœur, mon histoire, mon regard, et vous verrez… bien plus qu’un reportage, c’est un hommage vivant.

Cette année, pour la toute première fois, j’ai eu l’immense privilège d’être présente le dernier jour à la Chapelle Sainte-Anne, ce lieu que je n'avais jamais pu couvrir jusqu'ici, prise par mes engagements professionnels. Ce sera l'objet d’un second article. Mais aujourd’hui, place à la première partie de la 467ième Bravade, celle qui résonne dans chaque pierre de Saint-Tropez, dans chaque regard, dans chaque battement de tambour.


Partager mes racines à travers l’objectif

Chaque année, ce reportage est un rendez-vous avec mon âme.

Photographier la Bravade de Saint-Tropez, c’est bien plus qu’un devoir ou un projet : c’est un bonheur viscéral.

C’est transmettre nos traditions, dans ce village baigné d’une lumière unique, là où chaque ruelle est une scène de théâtre vivante, chaque costume une œuvre d’art, chaque sourire une prière silencieuse à notre Saint Patron.

Mon appareil devient alors témoin, confident, passeur. Et moi, je suis simplement à ma place.



Ma famille, mon cœur Tropézien

Et puis il y a eux. 

Ma famille. Mon cousin. Sa femme. Leurs enfants.

Je les aime. Je les admire. Je suis fière d’eux.

Il est artisan, compagnon du devoir, ancré dans le vrai, humble et solide. Pour moi, le meilleur.

Elle, directrice de l’école des Lauriers, investie, lumineuse, et toujours présente pour le village. On se croise aux réunions de parents d’élèves, je lui offre des bons cadeaux pour la kermesse, et on partage sans le dire, cet amour du lien, de l’ancrage, du don de soi.

Leurs enfants ? Merveilleux. Grandissant devant mon objectif depuis des années.

 

Et ils ne sont pas les seuls : il y a tant de Bravadeurs que j’ai photographiés bébés, puis à leur mariage, et que je retrouve maintenant en costume, regard fier, port droit. C’est bouleversant.

Sans oublier mon meilleur ami, celui grâce à qui je suis là chaque année.

Et tous les autres.

Ceux qui me sourient, me saluent, posent avec une fierté discrète.

Ceux de 7 à 77 ans… et parfois un peu plus de photos dans l’album, car le cœur commande.

 

Ah, et ces ados, ces enfants de mes amis, qui me regardent parfois de façon étrange…

"Pourquoi me prend-elle autant en photo ?"

Dans ma tête: "J’étais à l’école avec ta mère!"

Mais chut! Je garde ça pour moi. Restons discrets.

Les adolescents détestent qu’on les remarque.

Mais moi, je sais. Et je souris.



Les visages nouveaux et l’espoir des générations

Chaque année, des visages nouveaux apparaissent. Et c’est ce qui me touche le plus.

Des bébés! Tant de bébés! Des petites mains potelées agrippées à une robe blanche, des yeux grands ouverts face aux tambours…

Ces enfants, c’est l’âme de Saint-Tropez qui se perpétue.

Et dans un monde où trop d’héritages partent dans des mains étrangères, je suis fière que nos racines Tropéziennes soient plus vivantes que jamais.

Nos Tropéziennes: les plus belles femmes du monde, et nos Tropéziens: des hommes de cœur, solides, fidèles, enracinés. Quand je les vois créer de belles familles, transmettre leurs valeurs, je me dis que l’esprit de Torpes vit encore, dans chaque nouveau-né qui foule la place des Lices.


La mémoire vivante de nos traditions

Les enfants grandissent. Les anciens nous quittent. Mais les photos restent.

Elles racontent la première Bravade d’un enfant, la fierté d’une grand-mère qui a cousu le costume, préparé le bouquet, repassé la chemise.

Elles sont un héritage vivant, une preuve d’amour, une trace de cette culture française qu’on voudrait parfois faire oublier.

Mes images sont la mémoire de notre village, de nos valeurs, de notre fierté. Elles ne sont pas neutres. Elles sont engagées.

Elles disent : "Voilà ce que nous sommes, et voilà ce que nous transmettons."


Une signature, une présence, une âme

Je ne suis pas seulement photographe.

Je suis Tropézienne, profondément, viscéralement.

Mon travail est authentique, généreux, humain.

J’offre ces images, chaque année, gratuitement aux Tropéziens, parce que c’est ma manière à moi de remercier le village qui m’a vue naître et grandir.

Alors prenez le temps.

Explorez ces 1495 premières images.

Retrouvez vos enfants, vos parents, vos amis.

 


Et la prochaine fois si vous m’y voyez, faites-moi signe. Je vous photographierai encore, avec la même émotion qu’au premier jour.

 

Parce que c’est ça, ma signature : photographier l’invisible… et transmettre l’essentiel.

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Commentaires: 2
  • #1

    Valerie Philip (dimanche, 01 juin 2025 11:46)

    Photo smagnifique smerci de nous faire partager la bravade tropézienne saint Tropez aura toujours une place dans mon coeur c est le berceau de mon grand père paternel il y est né mon papa et ma tante aussi j y ai passé les plus belles vacances étant petite et j ai assisté a 3 bravades saint Tropez a toujours dans mon coeur

  • #2

    Jean Pierre Meyffren (mardi, 03 juin 2025 00:13)

    Superbes photos et très joli texte, un grand merci pour ces magnifiques souvenirs de cette superbe 467 eme bravade, le cœur du chevalier Torpes bat encore et toujours plus fort, fidèle jusqu’au bout…